18 contrats en attente de renouvellement
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- Créé le samedi 2 octobre 2010 09:33
- Écrit par LA DEPECHE
A propos d'Agir
Comme vous pouviez le lire hier dans les colonnes du journal, l'association Agir Val d'Albret était inquiète pour les contrats aidés qui n'étaient pas renouvelés. Pôle emploi a fait savoir au directeur Bertrand Pozzobon que les trois contrats en attente depuis le 22 septembre ainsi que les trois à venir à la date du 3 octobre étaient acceptés. Reste à connaître le devenir des 12 autres contrats de début d'année prochaine.
Publié le 01/10/2010 13:56 | Cathy Montaut / La Dépèche
Le directeur d'Agir Val d'Albret, Bertrand Pozzobon, et les membres du bureau de l'association sont inquiets quant aux décisions concernant les contrats aidés et par le fait, à plus long terme, quant au devenir même de la structure d'insertion. Lors de l'inauguration des nouveaux locaux, rue Larribère à Nérac en mai dernier, la preuve était faite de l'utilité de ce concept visant à la bonne insertion des individus. C'est grâce à une équipe dynamique qu'Agir Val d'Albret s'est développée. Aujourd'hui, treize permanents ont été recrutés pour satisfaire la demande tant au niveau des chantiers qu'au niveau des emplois qui en découlent. Sur les trois dernières années, 259 592 € (82 % sur fonds propres ou emprunts) ont été dépensés pour poursuivre l'aventure humaine. Tout semblait bien amorcé pour obtenir la convention pour 56 postes cette année. Le 19 juillet, une convention signée avec l'Etat et Pôle Emploi allait dans ce sens. Le directeur d'Agir fut informé le 21 septembre, à la veille de renouveler trois contrats pour six mois, que ce n'était plus possible.
18 contrats concernés
« L'Etat n'a plus les budgets nécessaires, alors que nous avions fait le point sur le suivi de ces personnes et obtenu un accord pour continuer le parcours d'insertion », précise Bertrand Pozzobon. Pour ne pas casser la démarche d'insertion engagée par les salariés, Agir a renouvelé les contrats pour un mois sur ses fonds propres. Mais l'avenir est sombre, les contrats aidés sont menacés. Cela concerne en tout 18 personnes (3 depuis le 22 septembre et 12 autres d'ici la fin de l'année). « L'impact est plus important, puisque, ce sont 56 personnes qui dépendent de ces contrats si l'on compte les familles », précisait Jacques Maigne, vice-président de l'association. « D'après les services compétents, si nous obtenons l'annulation de la suspension des contrats, nous aurons la possibilité de réduire à 20 h/semaine (28 h aujourd'hui) le travail de chacun. Ce qui représente une diminution du salaire de 35 %. Cette situation est inacceptable. Nous avons alerté le député de la circonscription, Mme le sous-préfet, le conseiller général et maire de Nérac afin de trouver une solution à cette situation catastrophique », conclut Bertrand Pozzobon. Après deux lettres recommandées à Pôle Emploi et copies à la DIRECCTE (direction du travail), Agir reste dans le flou le plus complet, sans réponse cohérente à donner à ses employés.
Francescas. Agir Val d'Albret en chantier sur l'Auvignon
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- Créé le jeudi 5 août 2010 09:32
- Écrit par LA DEPECHE
Du matériel performant pour l'équipe du pôle rivière./Photo DDM, P.G.
Développée depuis plus de 3 ans, la spécificité du pôle rivière a permis à l'association d'insertion professionnelle Agir Val d'Albret de répondre à l'appel d'offres lancé par le Syndicat mixte du pays d'Albret pour les travaux prévus sur les berges du Petit et du Grand Auvignon. Appel d'offres général,« hors clauses insertion »,a précisé le directeur Bertrand Pozzobon et progression constante pour ce secteur d'activité.
Constat qui a conduit l'association à se structurer en recrutant deux techniciens rivières et à former l'ensemble des salariés en insertion sur l'initiation en travaux rivières. Du matériel spécifique pour une autonomie : sollicités régulièrement par les donneurs d'ordre un manque de matériel notamment pour l'extraction d'arbres en berges ou de broyage obligeait jusqu'à ce jour la structure à recourir à la sous-traitance.
Désormais l'autonomie est acquise avec l'achat d'un tracteur réversible avec treuil forestier et broyeur adapté à l'ensemble de ces travaux. Ce matériel, du fait de son faible poids permettra d'intervenir sur des berges fragiles sans les endommager, un atout lors des réponses aux appels d'offres.
Cet investissement co-financés par le conseil régional d'Aquitaine,la Fape (Fondation agir pour l'emploi) et la Direccte (Direction régionale des entreprises,de la concurrence et de la consommation,du travail et de l'emploi) qui a débloqué 5 000 € sur des fonds d'insertion tout en aidant sur la prise en charge des contrats aidés, ont permis l'achat de cet outil dont le montant s'élève à 36 000€. Encadré par Grégory, coordinateur technique, une dizaine de personnes seront présentes sur site dès le début de ce mois d'août pour supprimer sur une portion de 25 km tous les embâcles du lit de la rivière. Chantier qui devrait durer trois mois.
Nérac. Agir poursuit l'aventure humaine
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- Créé le mercredi 5 mai 2010 09:31
- Écrit par Cathy Montaut
L'inauguration des locaux d'Agir Val d'Albret, situés rue Larribère à Nérac, a eu lieu mercredi matin, alors que l'assemblée générale se tenait, en fin d'après-midi, à Montgaillard (voir ci-dessous). Etaient présents la sous-préfète de Nérac, Y. Reynaud, les personnalités civiles et militaires de l'Albret et de l'Agenais ainsi que des partenaires de l'emploi. Le président Michel Maza rappela l'historique d'Agir et annonça la fin de sa collaboration de neuf ans. Il dit tout le bien qu'il pense de l'équipe dynamique dirigée par Bertrand Pozzobon depuis 2005, secondé par Olivier Cagnac. L'évolution de la structure, soutenue par les collectivités locales et le conseil régional Aquitaine, est indéniable, les chiffres prouvent la progression en terme d'effectifs et de contrats de chantier. L'extension du site était nécessaire pour répondre à la demande. Les visiteurs découvrirent bureaux et ateliers du bâtiment qui ne demandent encore qu'à s'agrandir. La structure propose des prestations de ménage, de maçonnerie et d'entretien des espaces verts. Elle loue des deux-roues aux personnes en difficulté (lire encadré). Pour le directeur Bertrand Pozzobon, travailler dans les locaux d'Agir, c'est aussi poursuivre une aventure humaine et familiale. Le local appartenait à sa famille du temps où son père exerçait le métier de menuisier. Bertrand Pozzobon ayant pris le relais en 1989 eut l'occasion de former des apprentis. Le côté accompagnement lui donna une nouvelle vocation dans le social où un emploi s'offrait à lui. Mais le destin le mit sur le chemin de Michel Maza et du challenge à relever en prenant la direction d'Agir Val d'Albret, «structure déstructurée à l'époque» affirma B. Pozzobon. Challenge relevé. Aujourd'hui, Agir porte bien son nom. La structure agit de façon à ce que les exclus du monde du travail se reconstruisent... en travaillant.
Publié le 6 mai 2010 06h00 | Par Anne Gresser/Sud Ouest
Avec le départ de Michel Maza, qui quitte la présidence après neuf ans de présence et dix ans passés au bureau, l'association Agir Val d'Albret tourne une page de son histoire. Mais ne cesse pas d'avoir des projets. « Ils vont trop vite pour moi », a déclaré l'ancien président, non sans une certaine tendresse, parlant du directeur d'Agir, Bertrand Pozzobon, et d'Olivier Cagnas, son bras droit.
Symbole de l'activité toujours grandissante de l'association d'insertion, l'inauguration d'une extension de leurs locaux. « Cela devenait vital à cause de l'augmentation du nombre de permanents », estime Bertrand Pozzobon. En effet, Agir compte aujourd'hui 11 permanents et emploie 60 personnes en insertion. Sur les 120 000 euros qu'aura coûté le local, la Région en a financé 32 000. Le reste est de l'autofinancement de l'association (dont un prêt bancaire).
Un « bond olympique »
Ces locaux, chers à Bertrand Pozzobon -ils abritaient l'entreprise familiale qu'il a quittée pour faire de l'insertion- s'avèrent déjà trop petits. D'autres idées germent déjà: « Nous aimerions nous agrandir encore pour accueillir les véhicules de l'association sur place au lieu de louer des garages. »
Déjà l'année 2008 avait constitué un bond pour l'association, en terme d'employés, de projets et de chiffre d'affaires. 2009, année examinée lors de l'assemblée générale de ce début de semaine, a été encore plus dense. Un « bond olympique », selon Michel Maza : le chiffre d'affaires a augmenté de 76,12 % passant à 455 824 euros. Avec des résultats probants à la clé : sur 30 personnes sorties de l'association, 11 « sont considérées comme positives ». L'objectif de l'insertion par le travail a été rempli.
Dans l'attente d'un agrément
La prochaine bataille sera d'obtenir l'agrément définitif pour faire travailler 60 personnes. « Aujourd'hui, nous avons un conventionnement pour 50 personnes plus 10 postes plan de relance obtenus pour un an », argumente Bertrand Pozzobon. Il s'agit de pérenniser ces 10 postes qui se terminent au mois de juillet. « Nous ne pouvons plus revenir à 50 postes, il y a trop de chantier et une liste d'attente toujours plus longue. »
Un autre projet depuis longtemps en attente devrait se concrétiser avant la fin de l'année : une association intermédiaire, qui permettrait d'agir auprès des particuliers pour des travaux d'entretien de jardin ou de ménage, par exemple.
Car, au-delà de cette activité débordante, la priorité est bien là : remettre des hommes et des femmes sur le chemin du travail par l'insertion. « Et changer l'image de l'insertion », insiste Bertrand Pozzobon.
Agir s'y emploie auprès des élus et des entreprises « par la qualité reconnue du travail des salariés ». Et aujourd'hui, l'association travaille pour avoir un agrément « organisme de formation ». Des formations en français, en informatique, en aide à la recherche d'emploi qu'Agir pratique déjà en interne.
Des balades en calèche tous les jours
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- Créé le samedi 17 juillet 2010 09:29
- Écrit par LA DEPECHE
Des balades en calèche tous les jours et ramassage du tri sélectif
Le parc de La Garenne, à Nérac, reçoit beaucoup de promeneurs, en quête de fraîcheur pendant la période estivale. Depuis le début de la semaine et ce jusqu'au 15 août, une nouvelle animation est proposée au public, à savoir des balades en calèche, du lundi au vendredi, de 15 h à 19 h, avec départs toutes les demi-heures. Le départ se fait à l'entrée du parc. Pour 4 € pour les adultes et 2 € pour les moins de 3 ans, Christian Barthe ou Eric Hoiro ont la tâche de mener les chevaux afin de balader les passagers dans le parc jusqu'à l'ancien camping en direction de Nazareth. Pour les enfants comme les adultes, la promenade est une découverte de la belle garenne, de sa faune, de sa flore et de son histoire. C'est l'association Traits d'Albret, présidée par Véronique Vicente, qui propose avec l'office du tourisme du Val d'Albret ce loisir. De plus, la visite du Grand Nérac en calèche promet également de faire des heureux. Les lundis et vendredis, de 17 h à 18 h, les chevaux conduisent les touristes en ville. Le rendez-vous est fixé à l'OT. Il vous en coûtera 8 € pour faire la visite commentée et 4 € pour les moins de 3 ans.
Outre les balades ludiques néracaises, « Kabily », « Elis », « Vega » et bientôt « Topaze », les chevaux habilités à tirer une calèche, sont missionnés par la CCVA pour ramasser les déchets du tri sélectif (bacs bleus) en ville, actuellement le mardi. Deux rippeurs de la structure d'insertion AGIR s'occupent de vider les bacs dans la remorque. Heureuse initiative qui nous rappelle des temps anciens et qui s'avère être un succès. « J'ai fait le comparatif avec le ramassage par camion. Je fais trois fois moins de kilomètres et ne passe pas plus de temps à accomplir la tournée pour un même volume de ramassage. Et encore, nous n'avons pas la nouvelle remorque », précise C. Barthe. Il se peut que prochainement le ramassage des cartons se fasse de la même façon.
Infos au 05 53 65 27 75 ; www.albret-tourisme.com
Agir Val d'Albret restaure les berges de Baïse
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- Créé le vendredi 19 juin 2009 09:28
- Écrit par LA DEPECHE
Vianne. Agir en Val d'Albret restaure les berges de Baïse
De février à mai, l'association Agir Val d'Albret a œuvré à la remise en état de 2,200 km de berges sur chaque rive de la Baïse entre Lavardac et Feugarolles. Suite à un appel d'offres du conseil général, 10 personnes en insertion professionnelle ont effectué retalutage, pose de film géotextile et 3 500 plantations d'essences déjà présentes (frêne, chêne, érable, noisetier, cornouiller, sureau, fusain). M. Roma, technicien rivières, assisté de M. Liauret, du bureau d'études de l'unité départementale de la navigation du conseil général, ont suivi le bon déroulement de ce chantier de restauration douce (végétale). Car comme l'expliquait le conseiller général André Touron lors de la réception des travaux, « l'entretien des berges de la Baïse entre Buzet et Moncrabeau incombe au département car ce dernier, lors du lancement de la navigation, a passé avec l'État une convention qui a fait l'objet d'une déclaration d'intérêt public par arrêté préfectoral ». Le suivi de cette partie restaurée (arrosage des jeunes plants, débroussaillage et désherbage manuel) sera assuré par Agir en Val d'Albret pendant un an.
Ces travaux présentaient beaucoup d'intérêt pour l'association, comme le souligne Olivier Calignac, directeur adjoint chargé de l'accompagnement social. « Ce chantier est intéressant en support d'insertion car les savoir-faire acquis sont transférables sur des métiers plus techniques.
De plus, nos salariés ont répondu aux contraintes d'un cahier des charges et au respect des délais, aussi nous souhaitons développer les travaux d'entretien et de restauration de berges ».
Ce que confirmait Grégory Polloni, coordonnateur technique d'insertion : « Le Syndicat mixte du pays d'Albret nous a confié des tâches sur l'Auvignon et l'Osse ».
Agir Val d'Albret, association loi 1901 créée en 2001, est une ACI (Aide chantier d'insertion) qui intervient pour les collectivités locales ou les entreprises en sous-traitance : espaces verts, voirie, rivières agricoles, ménage (entretien des vestiaires du stade de Nérac et pôle maçonnerie auprès de la CCVA).
En 2008, 35 % d'entre eux ont retrouvé un travail en CDD de plus de 6 mois ou CDI et 45 % pour une durée inférieure ou en intérim (lire « La Dépêche » des 21 janvier, 16 février, 26 mars et 6 mai). A. V.