Une extension des locaux inaugurée
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- Créé le samedi 29 décembre 2012 17:46
- Écrit par Cathy Montaut - La Dépêche du Midi

En présence de Véolia, d'un représentant de la mairie et d'autres partenaires, les responsables d'Agir ont inauguré l'extension du site de la rue Laribère./ Photo DDM, Cathy Montaut.
Dernièrement, les responsables de l'association Agir Val d'Albret, présidée par Emmanuel Raffin, ont inauguré l'extension des locaux dédiés à l'activité ménage. Cette activité ayant pris de l'ampleur en quatre ans a, actuellement, vingt salariés en contrat d'insertion. Jusqu'à fin 2011, le pôle ménage était affecté dans un local qui était à proximité du site de l'association. Des nuisances sonores signalées par le voisinage ont obligé Agir Val d'Albret à réfléchir sur une solution plus adéquate. Dans un premier temps, les véhicules avaient été rapatriés sur le site du siège, mais cela présageait d'un manque de place notoire. La chance sonna à la porte d'Agir quand l'opportunité d'achat d'un terrain adjacent se présenta. Le cabinet d'architecte Galissaire, assisté du maître d'ouvrage Cabréra, puis les entreprises Gobatto et CMTI intervinrent pour élaborer une structure en prolongement des bâtiments existants.
Véolia, la région et le Crédit mutuel
La fondation Véolia et la région Aquitaine ont soutenu le projet accompagné par le Crédit mutuel. Ce qui permet de consolider et développer l'association. Le représentant de la fondation Véolia, M. Hoste, a parrainé le projet, c'était pour lui une première. Développement durable, insertion sont des thèmes qui restent des objectifs de la fondation. Le directeur d'Agir, Bertrand Pozzobon, souligna le travail d'instruction de Marine Guerould auprès de la région.
Cette inauguration fut l'occasion de souhaiter à l'association longue vie et de mettre en avant le travail des partenaires qui travaillent tout au long de l'année avec la structure d'insertion. Espaces verts, ménage, maçonnerie, rivières sont autant de pôles que l'association a mis en place pour répondre à la demande dans le secteur de l'Albret.
Tel. 05 53 65 45 36 ; fax : 05 53 65 46 29 ; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Cathy Montaut
Un partenariat avec Agir Val d'Albret
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- Créé le mercredi 26 septembre 2012 16:26
- Écrit par CM la dépêche
Pour la première fois cette année, le château Pierron a accepté d'embaucher de la main d'oeuvre proposée par la structure d'insertion Agir Val d'Albret. Pour parfaire la qualité du vin de Pierron, les grains et grappes les moins jolis sont enlevés et les pieds et les sarments qui projettent de l'ombre sur les grappes sont également sorties. Restent les grappes saines qui seront vendangées d'ici un mois et demi. C'est ainsi que 8 vendangeurs(ses) et 2 porteurs ont travaillé la semaine dernière à vendanger à la main. Comme nous nous en étions fait l'echo il y a qualques mois, Agir Val d'Albret a formé 8 personnes en viticulture. 3 ont continué l'aventure pour aller au bout de la formation sur le terrain, afin de venir à la vendange manuelle.
"Pas de Problème ..."
"Avec le chateau Pierron, nous avions des contacts, le fait de pouvoir répondre à une demande va permettre à Agir de travailler sur le long terme et de professionnaliser les salariés", précise Olivier Cagnac Directeur Adjoint d'Agir.
"Nous n'avons pas rencontré de problèmes, l'intégration dans la vigne se passe très bien, la qualité du travail y est et le rendement également. Ce geste reste un travail très traditionnel, nous souhaitons travailler avec des acteurs locaux comme nous travaillons avec des fournisseurs locaux pour les piquets d'acacia par exemple. Ca fait partie du développement durable. Nous nous sommes calés sur les horaires des salariés d'Agir et ça a très bien fonctionné", expliquait Jean Leplus oenologue. Les vendangeurs d'Agir ont été motivés par le fait aussi qu'ils ont pris soin d'une vigne d'excellence qui donnera les cuvées Château-Pierron et Alternatives. Ce qui est sûr, c'est que l'an prochain, ils auront rendez-vous à Pierron 15 jours plus tôt, avant que la véraison ait lieu.
C.M
Nérac - Une collecte écologique au pas du cheval de trait
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- Créé le mercredi 12 septembre 2012 15:16
- Écrit par Michel Laffargue Sud Ouest

Le 6 juillet 2010, les rues de la ville résonnaient aux bruits des sabots de chevaux de trait, à la surprise des habitants. Ces derniers, Nestor et Kabily, superbes animaux de 750 kilos, font aujourd'hui partie du paysage familier de la cité.
Tirant une carriole et une remorque chargée de grosses poubelles, ils parcourent 42 kilomètres par semaine et collectent 7 tonnes de produits recyclables laissés devant leur pas-de-porte par plus de 60 % des habitants.
Le principe est simple. Le jour du passage de l'attelage dans la rue, les riverains sortent leur bac bleu rempli en vrac de papiers, petits cartons, emballages divers, verre, plastique, boîtes de conserve. Les quatre rippeurs qui se relaient à raison de deux par tournée effectuent le tri sur la remorque en adressant les déchets dans des poubelles appropriées. Le produit de la collecte est transporté dans les conteneurs de deux dépôts où viennent les chercher des camions qui les portent au centre de Nicole pour être traités.
1 400 à 1 500 sacs par anCette collecte hippomobile qui monte sans cesse en charge et qui a doublé depuis ses débuts, effectue la collecte et le tri sélectif de 1 400 à 1 500 sacs déposés par 4 500 personnes avec une moyenne individuelle de 75 kilos par an, équivalente à la moyenne nationale. Cette collecte est assurée par l'association Traits d'Albret qui a signé une convention avec la Communauté de communes Val d'Albret. Les rippeurs sont issus de l'association Agir et le meneur de l'attelage, à l'initiative de cette originale collecte, est Christian Barthe, de tout temps passionné par les chevaux.
Compagnons choyésPossédant des cobs normands, chevaux puissants, énergiques, calmes avec lesquels il pratique l'attelage, le meneur explique : « Comme ce type de collecte hippomobile se fait un peu en France, surtout dans le Nord, j'avais envie de la mettre en place sur Nérac. Ce moyen représente quelque chose de ludique, d'écologique et d'économique. » L'ancien rugbyman et menuisier poursuit : « À une époque où l'on cherche des énergies renouvelables, la traction animale offre d'intéressantes perspectives. De gros vignobles bordelais sont entièrement travaillés avec le cheval. Les maraîchers font aussi appel à cet animal. Le retour au cheval pour certains travaux est aussi source d'emplois. »
À ce sujet, la traction animale donnera lieu à un salon aux haras de Villeneuve-sur-Lot, le 14 octobre. Brillant avocat de cette cause, Christian Barthe l'est d'autant plus qu'il reçoit un accueil chaleureux.
Cet attelage singulier fait le bonheur des touristes et est devenu l'une des images fortes de la cité. Au-delà du service rendu, Christian Barthes, ses collègues et les deux chevaux participent au lien social. Nestor et Kabily sont désormais attendus par les petits et les grands qui leur offrent carottes, quignons de pain, pommes…
Du nettoyage de vitres à la tonte de pelouse
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- Créé le samedi 9 juin 2012 10:00
- Écrit par M. L.
L'association met du personnel à disposition pour divers travaux.
Nicolas Lacombe, Luc Wagon, Marc de Lavenère, parmi les invités attentifs aux interventions du président Emmanuel Raffin et du directeur Bertrand Pozzobon. (photo m. l.)
Nettoyage de vitres, repassage, débarras de caves, pose de parquet flottant, peinture d'un portail, tonte d'une pelouse, rangement du bois de chauffage, préparation de repas à domicile, aide à l'informatique… Pour réaliser ces tâches, l'association Interm'aide, qui a été créée en complémentarité d'Agir Val d'Albret, met du personnel à la disposition des particuliers, des associations comme des collectivités et des entreprises.
Les personnes professionnalisées, si nécessaire par l'association dans le cadre de formations, peuvent intervenir sur des laps de temps définis, comme effectuer des remplacements plus longs dans le bâtiment, la restauration ou les résidences hôtelières. L'objectif est de leur attribuer un nombre d'heures suffisant pour leur éviter de tomber dans la précarité, avec l'objectif final de leur trouver un emploi.
Une offre complémentaire
Cette nouvelle offre associative n'entre pas en concurrence avec d'autres types d'associations telles les Assad et ADMR, a-t-il été expliqué lors de l'inauguration officielle d'Interm'aide, jeudi matin, en présence des partenaires. Ainsi, Luc Wagon, directeur de l'agence locale, représentait la Fondation Banque populaire qui a pour vocation d'accompagner des projets du milieu associatif concernant les domaines de la solidarité et de l'environnement et conduits sur des valeurs de responsabilité et de solidarité. À ce titre, la fondation a participé au financement du matériel informatique, à la création du site et à la communication. Le maire- conseiller général Nicolas Lacombe assura les responsables de l'association du soutien des collectivités locales en expliquant qu'avec Agir, « les communes avaient appris à travailler ensemble sur la durée ».
Agir Val d'Albret, solidaire et européenne
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- Créé le mercredi 9 mai 2012 09:59
- Écrit par Sud Ouest
En cette Journée de l'Europe, l'association spécialisée dans la réinsertion sociale explique en quoi les fonds européens lui permettent d'agir.
« Le parc des deux roues est vieillissant », expliquent les responsables, dont le directeur adjoint, Olivier Gagnac. (photo m. l.)
L'Association Agir Val d'Albret a obtenu, en juillet 2011, l'appui du Fonds social européen (FSE) sur une partie de son fonctionnement afin d'accomplir son action d'accompagnement au quotidien.
« Cette aide doit permettre de renforcer l'encadrement de la structure, dans le but de pouvoir atteindre tout public en très grande difficulté, et de toute catégorie sociale », commentent les responsables. Ils expliquent : « Nous avons actuellement un pôle ménage qui permet de développer l'accès au public en difficulté sur le territoire (pas de mobilité, pas de qualification, difficultés familiales et financières). Nous constatons une évolution rapide et positive de ce pôle, avec aujourd'hui cinq équipes de quatre femmes et des sorties emplois encourageantes. Notre objectif était d'augmenter de dix personnes le nombre de postes sur ce pôle dans l'année. Il est donc important que nous ayons les " encadrants " et accompagnateurs indispensables pour un suivi et un soutien constant afin de positiver au mieux nos actions. »
L'association, qui porte depuis 2008 un atelier de location de cyclomoteurs, a été également soutenue par le programme Leader de l'Europe au niveau de la mobilité en Albret : « L'objectif de ce projet étant de permettre aux demandeurs d'emploi d'accéder par le biais d'une location à tarif modique à un parc de cyclomoteurs réservé à leurs démarches professionnelles », poursuivent les responsables.
Parc vieillissant
Ils précisent : « Ce parc, composé de sept cyclomoteurs et scooters, commence à devenir vieillissant et demande donc des frais élevés en entretien. La demande est de plus en plus importante, puisque tous les scooters sont loués et des personnes sont dans l'attente de pouvoir les utiliser. Cela nous oblige aujourd'hui à investir sur quatre scooters neufs supplémentaires. »
La location de cyclomoteurs n'a pas la prétention de régler tous les problèmes liés à la mobilité. Les deux-roues trouvent vite leurs limites en terme de distance, de déplacement. Sur les 60 salariés en contrat aidé, 28 ne possèdent ni permis, ni moyen de locomotion. Une forte majorité d'entre eux se déplace à pied, et pour certains font plus de vingt minutes de marche par tous les temps pour se rendre à la structure.
« Pour palier ce problème, nous avons souhaité investir sur un véhicule neuf places qui permettrait d'organiser un ramassage sur différents points d'arrêt. Ce véhicule servirait également au transport des salariés qui ont des rendez-vous avec des partenaires sur Agen et les alentours. Ces investissements (quatre scooters plus un fourgon) ont pu être réalisés en début d'année grâce au soutien des fonds Leader (porté par le Syndicat mixte du Pays de l'Albret), du Conseil régional et du Conseil général, cofinanceurs du projet. Ces investissements, réalisés sur l'Albret, représentent près de 30 000 euros », concluent les animateurs de l'association, qui interviennent dans le cadre de la Journée de l'Europe organisée aujourd'hui.